La surfeuse péruvienne Sofia Mulanovich a été sacrée championne du monde, quinze ans après sa première médaille d'or, lors des Mondiaux-2019 à Miyazaki (Japon), une compétition comptant pour la qualification aux JO-2020 et réunissant les tout meilleurs.
A 36 ans, la Sud-américaine a dominé une compétition très relevée où figurait notamment l'Américaine Carissa Moore, triple victorieuse sur le circuit pro de la World Surf League (WSL). La native de Hawaï s'est contentée de la 4e place au Japon, soit la médaille de cuivre selon le podium mis en place par la Fédération internationale de surf (ISA).
La Brésilienne Silvana Lima a pris la deuxième place et la Sud-Africaine Bianca Buitendag la troisième.
"J'ai l'impression d'être dans un rêve. C'est incroyable d'être ici et de gagner une médaille d'or contre les meilleures surfeuses du monde", s'est réjouie Mulanovich.
"J'ai gagné les Championnats du monde en 2004, alors revenir en 2019 et gagner de nouveau, c'est complètement fou. Ça fait tellement longtemps, c'est un moment magique", a-t-elle poursuivi.
Sur la route des JO-2020 à Tokyo, où le surf fera son entrée au programme olympique, les Championnats du monde organisés par l'ISA - et donc amateurs - se sont enrichis de la présence rare des tout meilleurs évoluant sur le circuit pro toute l'année.
A la suite d'un accord entre la WSL et l'ISA, les premiers billets olympiques seront attribués en fonction du classement pro avec pour obligation de participer aux Mondiaux-2019 et/ou aux Mondiaux-2020.
Chez les dames, les 8 premières au classement mondial de la WSL (arrêté en décembre) auront leur sésame, alors que ce sera les 10 premiers pour les messieurs.
Aux Mondiaux, l'Europe bénéficiait d'un billet pour les Jeux que l'Israélienne Anat Lelior a décroché. La Française Johanne Defay, qui évolue sur le circuit professionnel, est quant à elle quasiment assurée d'aller à Tokyo malgré sa 21e place à Miyazaki.
L'épreuve masculine des Mondiaux-2019 ISA a débuté mardi.